Croire ce que l’on voit, ou voir ce que l’on croit ?
Il y a peu, le patron d’une grande entreprise française m’a dit « avec le Lean, j’apprends à regarder mon entreprise autrement ». Il y a plusieurs façons de regarder une entreprise autrement.
Il y a peu, le patron d’une grande entreprise française m’a dit « avec le Lean, j’apprends à regarder mon entreprise autrement ». Il y a plusieurs façons de regarder une entreprise autrement.
Cette question me rappelle une anecdote qui m’a beaucoup fait rire, et réfléchir. Elle se passe dans une entreprise où, après 12 ans de cheminement dans le Lean (avec au passage pas mal de crises majeures qui ont obligé l’entreprise à se réinventer) les collaborateurs font un usage régulier de management visuel, avec des résultats dans la durée assez impressionnants
Le Muda -en oubliant d’ailleurs au passage le Muri et le Mura-[1], la chasse au gaspi… c’est comme ça que j’ai appris le Lean il y a bien longtemps
Si vous vous intéressez au Lean, vous connaissez sans doute cette anecdote qui fait remonter l’invention du Jidoka au début du XXème siècle
Le Kaizen représente l’essence du Lean, ce qui en fait la spécificité. Pourtant, comme souvent avec les mots, le sens profond n’est pas si facile à comprendre.
J’ai travaillé pendant de très nombreuses années dans une grosse entreprise internationale. Je suis allée régulièrement sur le terrain : en 10 ans, j’ai parcouru plus de 70 sites de production.
Nous devrions tous avoir conscience que dès qu’un produit est inventé, fabriqué, consommé, il utilise des ressources, il pollue, il a un effet négatif sur l’environnement
Peut-on prévoir ce qui est imprévisible ? Non, par définition. Peut-on planifier ce qui est imprévu ? Cela semble difficile…
Peut-on prédire l’avenir ? Non sans aucun doute. Même s’il est facile pour certains de dire, a posteriori, que le COVID était inévitable, et la guerre en Ukraine écrite en avance, tout nous montre aujourd’hui que les boules de cristal n’ont toujours pas été inventées.
Avant tout, je propose d’éclairer un peu cette mystérieuse formule (dont j’avoue qu’elle m’a bien occupé l’esprit, dans toutes mes visites sur le terrain…). Qu’est-ce qu’un flux continu, par rapport à un flux tiré ?